Les valses du cœur (à ma famille)

Aux quatre temps des cent pas
Dansent les esprits de mon cœur,
Meurtris dans la chair par la Peur.
Et vos âmes qu’en disent-elles ?
Je vous pleure de mon sel, ô chaleur !
La douleur pour une larme qui guérit.

L’Eau qui pleure sur le Feu,
La fureur brûle, ô terreur !
Et ma sœur ? Et mon frère ?
Et ma mère ? Et mon père ?
Et le père de leur père ?
Et la mère de leur mère ?
Et les frères de leurs sœurs ?
Et les sœurs de ces frères ?

Affranchis du sable et du sang,
Du fer recourbé sur le glas.
Vos yeux grands ouverts dans le Bleu
Font briller la lueur, et du cœur les douceurs.
Cette fleur, blancs pétales dans la nuit,
Dans le froid ; et les bottes dans l’horreur.

Que le Ciel de chaleur vous enlace,
Salvateurs sont les danses et les rires ;
Le pardon aux Ténèbres de vos valses
Qui tournent dans les rues, les avenues
Les salons, les jardins et les parcs
De cette Vienne aux lumières retrouvées.

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La jambe brisée

Mal vissée, elle s’est brisée !
Découpée par l’asphalte, en mille copeaux…
Au sol, apeuré de l’avoir déchirée,
Il saigne, il saigne le Pinocchio.
« Tomber n’est pas rester ! » lui crie le Ménestrel.
« À ton chevet je reste fidèle ; je le sais,
Du bois coupé renaît le vent déchaîné ! »

Le Ménestrel Nomade - La jambe brisée - L'attelle
Le Ménestrel Nomade - La jambe brisée - Le saignement

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